Voir aussi:

Interview: 'Operação Prato' 24.01.2004
En 1998, la revue ufologique Magazin 2000plus (N°125 page 18 et n°126 page 16) publiait une entrevue extrêmement intéressante
avec un certain colonel retraité du nom de Hollanda Lima. Il y parlait d'un projet ufologique des militaires brésiliens qui
a eu lieu en 1977, la mission Operação Prato (traduit mot pour mot : "l'opération assiette").
Nous remercions vivement
Mme Schlotterbeck, la directrice de publication, d'avoir mis ce matériel à notre disposition.
Ce n'est pas un hasard
si le colonel Uyrangê Hollanda Lima a brisé le silence 20 ans plus tard. Hollanda a suivi de près la recherche ufologique
brésilienne depuis la création de la revue UFO, il y a 12 ans. En 1985, 8 ans après l'Operação Prato, le magazine Ufologia
Nacional & Internacional (magazine prédécesseur de UFO) recevait de la part d'un indicateur inconnu de l'armée de l'air
brésilienne (la FAB) une série de photos prises dans la région amazonienne. Il sagissait de photos secrètes prises par des
militaires et agents secrets lors de l'Operação Prato. Le matériel a été publié au risque d'entrainer de grâves conséquences
pour le magazine. Bien entendu, cela a beaucoup déplu aux militaires qui avaient participé à cette mission, surtout au commandant
premier du COMAR (le 1er Commandement Aérien Régional brésilien ) de Belém qui avait mis cette opération sur pieds et était
responsable du secret (selon les ordres du gouvernement brésilien). On ne su jamais qui était l'indicateur ayant divulgué
ces informations. La revue na donc pas été sanctionnée, n'a eu à subir que quelques appels téléphoniques menaçants.
Accueil formel
Les lecteurs de la revue UFO apprirent ainsi qu'une mission officielle d'enquête
sur les OVNIs avait été menée dans la région amazonienne dans le plus grand secret par la FAB et que les militaires impliqués
avaient vécus divers évènements qui prouvaient la réalité du phénomène OVNI et de son origine extraterrestre. Cela ne dérangeait
nullement Hollanda qu'on rapporte ces faits car il pensait qu'il était important que tous soient au courant. A cette époque,
Hollanda (à l'époque capitaine) suivait chaque fait relaté par la revue UFO et était persuadé de son sérieux. En 1988, UFO
contacta Hollanda qui travaillait pour le COMAR, celui-ci reçu l'équipe de journalistes d'une manière formelle, mais ouverte.
Il ne pouvait divulguer à l'époque, les informations souhaitées, c'est pourquoi la revue tenta une nouvelle foisde le contacter
en 1990, alors que l'officier se trouvait au seuil de la retraite. Mais à part quelques échanges d'idées, il n'y eu pas d'informations
concrètes.
Le bon moment
C'est
seulement en été 1997, lorsque quelques membres de l'équipe UFO firent une apparition à la télévision, dans l'émission Fantástico
(il sagissait d'un reportage traitant du silence imposé par le gouvernement au sujet des OVNIs) que Hollanda a pensé qu'il
était temps de briser le silence. Le lundi suivant, il appelait la revue UFO afin de se mettre à la disposition des journalistes.
"Beaucoup de temps est passé depuis l'Operação Prato, le moment est maintenant venu d'en parler!" Quand on lui demanda, inquiet
quand même, s'il ne craignait pas des représailles, il a répondu:"je suis à part maintenant, j'ai quitté l'armée de l'air
et j'y ai fait mon travail. Que peuvent-ils me faire? Me jeter en prison? Je doute qu'ils en arrivent jusque là!" Hollanda
fut donc interviewé à Cabo Frio par Luiz Petry, le producteur de l'émission Fantástico et par Bia Cardoso, journaliste de
la Manchete, l'un des magazines brésiliens les plus connus.
C'est ainsi que le public en appris beaucoup sur la mission
Operação Prato. Ce que Hollanda déclara était sensationnel. Durant les 4 mois qu'ont duré cette mission, il n'a pas seulement
eu la possibilité d'en apprendre plus encore, il a également observé de près des dizaines de fois de grands objets volants
non identifiés. Hollanda se souvient d'instants de frayeur vécus dans la forêt vierge lorsqu'un immense OVNI s'est approché
à moins de 100 m de lui.
Dans un entretien qu'il avait eu avec le Prof . A. J. Gevaerd, correspondant du MAGAZIN 2000plus,
Hollanda déclarait publiquement :" Gevaerd, l'Operação Prato avait pour but de démystifier le phénomène en Amazonie. J'ai
débuté ce projet en étant trés sceptique. mais après quelques semaines, lorsque les OVNIs sont arrivés littéralement de tous
les côtés, grands comme petits, j'ai bien du me rendre à l'évidence, je n'avais plus aucun doute." Le colonel Hollanda
devint conseiller de la revue UFO et promis de participer aux rencontres ufologiques mondiales à Brasilia, en décembre 1997.
Il n'en a malheureusement pas eu l'occasion, le 2 octobre 1997, le colonel Hollanda fut retrouvé mort dans sa maison. Bien
que la cause officielle du décès soit le suicide, tout laisse à penser qu'il sagit d'un meurtre. Deux membres de sa famille
ont depuis disparu sans laisser de traces, ainsi que de nombreux documents originaux que le colonel avait en sa possession.
Quelqu'un voulait-il empêcher le courageux officier d'en dévoiler encore plus? Une chose est certaine en tout cas : l'Operação
Prato est un fait et personne ne peut nier l'authenticité des documents et témoignages publiés. L'entrevue avec le colonel
Hollanda nous apporte l'une des plus spectaculaire révélation de ce siècle sur le phénomène OVNI.
Interview
Magazin 2000plus : Colonel, vous êtes
le premier officier brésilien à s'adresser au grand public à ce sujet. Pourquoi?
Colonel Hollanda
: Lorsque cette opération a eu lieu en 1977, beaucoup d'ufologues sont venus me voir ainsi que la presse. Je ne pouvais pas
parler à l'époque car j'avais des engagements militaires vis à vis de mes supérieurs. J'avais rempli une mission et je ne
devais rien dévoiler. Après 4 mois, la mission Operação Prato a été interrompue par l'armée de l'air. Le commandant était
satisfait des résultats obtenus et, à l'époque, je n'avais pas à juger si c'était une bonne ou une mauvaise décision.
Magazin 2000plus : Vous avez donc évité tout ce temps de parler de l'Operação Prato ?
Colonel
Hollanda : Je n'avais pas le droit d'en parler et je n'en avais pas envie non plus. J'ai discuté avec quelques
ufologues, entre autre avec le général Uchôa, qui faisait aussi partie de l'armée de l'air et qui a écrit plusieurs ouvrages
sur le sujet, cela en est resté lá. Le ministère de l'armée de l'air exigeait notre silence et en parler sans autorisation
aurait entrainé de grâves conséquences pour notre carrière. Je n'avais aucune autorisation, ni celle de mon commandant, ni
celle du ministère. Si j'avais parlé en tant qu'officier, un retrait officiel de mon poste aurait été effectué de la part
de l'armée de l'air brésilienne. Cependant, je suis resté en contact avec plusieurs ufologues de différents pays après l'Operação
Prato. Aujourd'hui, je pense différement, c'est à dire que je pense qu'il est temps d'en parler et que ce sujet devrait
être publié. Et sincèrement, je vais avoir 60 ans, je pourrais mourir subitement et je ne veux pas que ces évènements sombrent
dans l'oubli.
Magazin 2000plus : Quand tout cela a-t-il commencé? Quand
avez-vous développé cet intérêt pour l'ufologie? Est-ce-que c'était avant l'Operação Prato ? Colonel
Hollanda : J'avais 12 ans en 1952 et je me tenais à la fenêtre de notre maison à Belèm lorsqu'un grand objet
est apparu et a attiré mon attention. Quelques lumières intenses planaient sur la ville. Le lendemain, le journal relatait
les faits et mentionnait que ces lumières s'étaient positionnées au dessus d'une piscine où une compétition de natation avait
lieu et que tous les participants les avaient vues. C'est à cette époque que j'ai commencé à m'intéresser à ces choses là,
c'est à dire, très tôt, bien avant ma carrière militaire et l'Operação Prato. J'ai toujours cru en une vie extraterrestre
et qu'ils nous observent.
Magazin 2000plus : Est -ce pour cette raison
que vous vous êtes engagé dans l'armée de l'air?
Colonel Hollanda : Non. J'ai toujours eu une
grande passion pour les transports aériens et la vie de militaire. En tant que pilote de la FAB, j'ai été nommé chef d'intendance.
J'étais responsable du service administratif et des finances du commando auquel j'appartenais. J'étais également chef des
services des renseignements de mon commando. Cette fonction était classée secret d'Etat. Une de mes tâches était la lutte
contre les mouvements clandestins qui ont vu le jour après la révolution de 1964. Nous luttions contre les terroristes du
parti communiste qui tentaient d'étendre leur mouvement sur tout le pays.
Magazin 2000plus : Vous
avez également été chef de section pour des opérations en forêt vierge lors de votre carrière militaire. Vous avez sûrement
beaucoup à raconter à ce sujet....
Colonel Hollanda : Oui, la FAB avait le projet
de créer une série de frontières. Cette idée venait d'un militaire particulièrement intelligent du nom de Camarão (João Camarão
Teles Ribeiro) qui connaissait très bien la région amazonienne. Il voulait installer des postes à chaque frontière, des pistes
d'atterrissage tous les 200 km, situées près des missions religieuses et des centres d'aide pour les indiens de la région.
la FAB devait soutenir ce projet, j'y ai participé en tant que para.
Magazin
2000plus : Aviez-vous des contacts avec les indiens?
Colonel Hollanda : Il y a beaucoup de
tribus indiennes, certaines étaient un peu plus civilisées, d'autres pas. Nous avons été en contact avec elles au cours de
quelques missions. Les interventions de Parasar (Parachute Search and Rescue) ont été trés utiles, j'étais responsable, en
tant que para, des missions de sauvetage en forêt vierge. Magazin 2000plus : Avez-vous eu l'occasion d'apprendre quelque
chose au sujet de découvertes archéologiques dans cette région entourée de mytère? Colonel Hollanda : Oui, quelques camarades
ont découvert des structures étranges. Un de mes amis qui survolait la forêt vierge a vu une forme pyramidale recouverte de
végétation. C'est comme si une civilisation très ancienne avait vécu dans cette région. Il sagissait sans aucun doute d'une
pyramide, recouverte de végétation, formant un angle parfait avec le fleuve Amazone. Cela se trouvait dans les environs de
Rio Jaguari.
Magazin 2000plus : Aviez-vous connaissance de projets
d'études sur les OVNIs de la part de la FAB avant l'Operação Prato ?
Colonel Hollanda : Non.
mon travail se bornait à la sécurité de l'Etat et non pas á m'occuper d'OVNIs et d'extraterrestres. Mais j'avais déjà entendu
parler d'étranges rencontres dans la forêt amazonienne.
Magazin 2000plus
: Est-ce-qu'on considérait les OVNIs comme une menace?
Colonel Hollanda : Non, les OVNIs étaient
considérés comme un phénomène douteux. Quelques officiers - peut-être même la majorité- ne voyaient que des faits non prouvés
et blaguaient à ce sujet. Ils se moquaient même de l'opération en disant qu'elle n'avait lieu que parce que le premier commandant
du COMAR, Protásio Lopes de Oliveira, croyait aux OVNIs.
Magazin 2000plus
: Comment est née l'idée pour l'Operação Prato ? Etait-ce l'idée du commandant ou celle du gouvernement?
Colonel
Hollanda : Je n'étais pas à Belém à l'époque. Je participais à un cours de formation à Brasilia. Lorsque je suis
revenu, le chef de la deuxième section du COMAR, le colonel Camilo Ferraz de Barros, m'a demandé si je croyais aux "disques
volants". J'ai été très surpris par cette question, je ne savais pas qu'une enquête de ce gentre existait. J'ai répondu "oui"
et il m'a dit :"Nous allons donc vous confier ce cas" et il m'a donné un dossier contenant le matériel disponible. C'est ainsi
que l'opération a débuté. J'ai été engagé bien qu'elle n'ait pas encore de nom.
Magazin 2000plus
: D'où est venue l'idée d'appeler cette misision "Operação Prato" ?
Colonel Hollanda
: Cette idée est la mienne. Je l'ai appelée ainsi car le Brésil est le seul pays où les OVNIs sont appelés "Disques volants".
En France on dit "soucoupe volante", au Portugal "assiettes volantes", tout comme en Espagne "platillo volador" (Platillo
signifie "assiette"). En Russie aussi, on parle toujours d'assiettes jamais de "disques" comme au Brésil. Puisque certaines
opérations sont nommées par des codes se référant à certains conflits, je n'ai pas voulu faire exception. C'est pourquoi je
n'ai pas nommé le projet "projet disque volant" mais "projet assiette" , une sorte de camouflage.
Magazin
2000plus : Vous avez donc reçu le matériel disponible de la part de votre chef. Il y avait donc déjà eu des enquêtes de
menées?
Colonel Hollanda : Oui, lorsque je suis revenu de Brasilia, il y avait
déjà des agents chargés d'enquêter sur certains cas, car il y avait beaucoup d'observations dans la région de Corales, sur
une île de Vigia in Pará. Le préfet de la ville a envoyé un message au commandant du COMAR dans lequel il disait que les OVNIs
dérangeaient les pêcheurs. Certains d'entre eux ne pouvaient plus travailler car les objets les survolaient continuellement.
Quelquefois, les OVNIs plongeaient dans la mer ou le fleuve, tout près des bateaux. Les habitants des environs ne pouvaient
plus dormir, ils allumaient des feux et lançaient des feux d'artifice afin d'éloigner les envahisseurs. A cause de cette peur
qui s'étendait sur la population, le préfet demandait une enquête de la part de la COMAR, afin que ces cas soient examinés.
Magazin
2000plus : Y avait-il à cette époque une participation ou bien des instructions de Brasilia?
Colonel
Hollanda : Je n'ai pas pris part aux discussions. J'étais seulement un officier qui recevait des ordres. Je n'ai
donc pas participé à la décision initiale de ce projet et je ne sais pas non plus quelles décisions ont été prises. Je sais
seulement que la décision est venue du COMAR, je ne sais pas si Brasilia était mêlée à tout cela.
Magazin 2000plus : Comment avez-vous structuré l'Operação Prato : combien de sections, combien
de personnes, combien de missions y avait-il ?
Colonel Hollanda : Nous étions une équipe dont
j'étais le chef. Nous avions 5 agents, tous des sous-officiers venant de deux sections différentes du COMAR. En outre, nous
avions un grand nombre d'informants, ces personnes vivaient dans les régions où les lumières étaient observées. Quelquefois,
je séparais l'équipe afin de surveiller des endroits différents de la forêt en même temps, mais nous étions toujours en contact
radio.
Magazin 2000plus : Quel était le rôle premier de l'Operação
Prato ? Observer les disques volants, les photographier, prendre contact avec eux?
Colonel Hollanda
: Je cherchais avant tout des preuves. Je voulais éclaircir ce mystère car tous parlaient d'objets et de lumières, ils leurs
donnaient même des noms comme par exemple "Chupa-chupa". La FAB devait absolument savoir ce qui se passait puisque cela se
trouvait dans notre secteur aérien. Nous étions donc responsables des enquêtes et je voulais une preuve sur ces évènements.
Magazin
2000plus : Pourquoi la population appelait-elle ces lumières Chupa-Chupa ? ("Chupa" vient de "chupar" = aspirer)
Colonel
Hollanda : Il y a eu quelques témoignages de personnes qui ont été atteintes par un rayon lumineux. Elles affirmaient
que du sang leur avait été sucé. Et effectivement, nous avons enquêté et constaté que dans certains cas, les femmes avaient
deux marques curieuses sur la poitrine, deux trous, comme des traces de piqqûre et autour de ces trous, une tâche brune, comme
une brûlure ou une coloration. Les personnes pensaient que ces lumières leur suçaient le sang, c'est pourquoi elles ont été
nommées Chupa-chupa. Les témoignages étaient toujours les mêmes. Une lumière surgissait de nulle part, les poursuivait et
les atteignait d'un rayon : sur le sein gauche pour les femmes, sur le bras ou la jambe gauche pour les hommes. Les femmes
étaient plus fréquement touchées, sur 10 cas, 8 concernaient des femmes.
Magazin
2000plus : Avez-vous documenté ces marques?
Colonel Hollanda : Oui, ces personnes ont toutes
été examinées par des médecins qui nous accompagnaient. Sincèrement, je me suis retrouvé mêlé à cette histoire comme l'avocat
du Diable. Mon objectif était de démystifier ces histoires et d'annoncer à mon commandant qu'il n'y avait rien d'inhabituel,
qu'il sagissait d'hallucinations collectives, il était pour moi impensable que des extraterrestres soient mêlés à cela.
Magazin
2000plus : A cette époque, a qui avez-vous pensé au sujet de ces attaques sur les témoins?
Colonel
Hollanda : Je n'en avais aucune idée, je me disais que peut-être la lune avait reflèté sur les plumes d'une chouette
ou autre explication naturelle. Je croyais aux extraterrestres mais je ne croyais pas au fait que les gens puissent les voir.
Je me suis donc rendu sur les lieux afin de vérifier. Après deux mois de mission, j'ai rapporté à mon commandant que nous
n'avions rien découvert. Les deux premiers mois de l'Operação Prato je n'avais rien constaté qui aurait pu me faire changer
d'avis. Je passais quelquefois une semaine dans la forêt vierge avec mes hommes, nous revenions le dimanche afin de passer
un peu de temps avec nos familles. A mon retour, le commandant me demandait :"As-tu vu quelque chose?" et je répondais toujours
: "J'ai vu des lumières bizarres, trés loin, mais rien d'extraterrestre!" Il est vrai qu'au départ nous avons vu quelques
lumières qui clignotaient et volaient parfois très bas, mais rien de spectaculaire.
Magazin
2000plus : Cela se déroulait la nuit, quelles étaient vos activités durant la journée?
Colonel Hollanda :
Nous étions très occupés, nous allions questionner les gens qui avaient eu des expériences, nous préparions les endroits où
nous allions camper pour la nuit, nous cherchions des endroits favorables afin d'y poster des hommes pour surveiller les alentours.
Lorsque nous apprenions que quelque chose d'inhabituel s'était déroulé, nous nous rendions sur les lieux, nous enquêtions,
nous discutions avec les témoins et nous remplissions les formulaires pour le rapport.
Magazin
2000plus : Comment avez-vous procédé pour la classification de ces informations ?
Colonel Hollanda :
Nous avons registré le nom des personnes ayant vécu une expérience, la dâte, l'heure exacte, le lieu, etc. Nous faisions une
description détaillée pour chaque cas. Lorsque trois témoins observaient le même phénomène, par exemple, nous interrogions
les trois personnes de façon minutieuse. Certains témoignages étaient communs, d'autres par compte, pour le moins étranges.
Quelquefois, nous recevions des informations qui ne pouvaient être prouvées, comme pas exemple la dématérialisation de murs
ou de toîts.
Magazin 2000plus : Comment ça? Pouvez-vous nous en dire plus?
Colonel
Hollanda : Oui. La première femme attaquée par des chupa-chupa que j'ai questionné à Corales m'a raconté des
choses étranges. J'ai vu qu'elle avait effectivement deux marques sur le sein gauche, elles étaient marron, ressemblaient
à des brûlures et avaient deux petits trous au milieu. Cette femme nous a raconté qu'elle était allongée dans son hamac et
qu'elle berçait son enfant pour l'endormir quand soudain, la température de la pièce a changé, elle a trouvé cela bizarre
mais était loin d'imaginer ce qu'elle allait vivre. D'un coup, les tuiles du toît ont changé de couleur, elles sont devenues
rouges ardentes, comme des flammes et puis, transparentes, elle pouvait voir le ciel á travers le toît. C'était comme si les
tuiles s'étaient transformées en verre, elle pouvait voir le ciel et les étoiles!
Magazin 2000plus
: Y a-t-il eu d'autres témoignages de ce genre lors de l'Operação Prato ?
Colonel Hollanda
: Oui, beaucoup, et cela m'a vraiment effrayé car je n'avais encore jamais entendu parler de ces choses-là. J'étais de plus
en plus excité et curieux. Ces personnes semblaient être honnêtes. Une femme par exemple, a vu une lumière verte éclatante
dans le ciel. Elle s'est sentie d'un coup très fatiguée jusqu'à ce qu'un rayon rouge vienne la frapper sur le sein gauche.
Il est étrange que les personnes soient toujours touchées à la gauche. Alors que nous étions en train de discuter, une fille
est accourue en s'exclamant :"Regardez vite! Il sont revenus!", je me suis précipité hors de la maison juste pour voir un
rayon rouge frapper cette fille. Ce rayon venait d'une lumière dans le ciel, ce jour-là, très nuageux, elle évoluait lentement,
clignotait toutes les secondes et a ensuite disparu vers le nord. Cela ressemblait presque à un satellite, sauf que cette
lumière a décrit un virage afin de se diriger vers nous, et les satellites ne font pas ce genre de manoeuvre. Mais, je ne
pouvais affirmer qu'il sagissaitd'un vaisseau extraterrestre et mon objectif n'était pas de décrire tout ce que je voyais
comme "disque volant".
Magazin 2000plus : Avez-vous utilisé du matériel
radar lors de vos enquêtes ?
Colonel Hollanda : Non, les aéroports alentours ont tous des radars
mais nous n'en avions pas.
Magazin 2000plus : Est-ce que les attaques sur les civils ont été communiquées
à certains membres du gouvernement?
Colonel Hollanda : Oui, bien sur! Le gouvernement
a même envoyé des médecins de Pará. Ils ont examiné les brûlures, et ont noté les témoignages des patients, mais rien de plus.
Certaines victimes se sont remises assez vite, d'autres, au contraire, étaient en état de choc et cela sur une période assez
longue. Certaines personnes rapportaient s'être senties mal durant plusieurs jours après leurs observations, avaient souffert
de nausées et d'une grande fatigue. Un témoin m'a rapporté avoir vu une lumière près de sa maison et qu'un rayon l'avait touché.
Cet homme a tellement été effrayé qu'il s'est précipité dans sa maison , a saisi son fusil et a visé la lumière. Un autre
rayon l'a frappé, plus brusquement que le premier, lui a même fait perdre l'équilibre. Le pauvre a eu des problèmes de santé
durant deux semaines, il s'est retrouvé comme paralysé, dans l'incapacité de faire le moindre mouvement. Heureusement, cette
paralsie a disparu peu à peu au bout de deux semaines et il n'a pas eu d'autres séquelles. Je crois que les autorités locales
étaient au courant, mais je n'ai aucune preuve.
Magazin 2000plus : Donc, au début de l'Operação
Prato, vous rassembliez déjà ce genre de témoignages. Quand avez-vous été vous même confronté á des OVNIs dans cette région?
Colonel
Hollanda : Une nuit, alors que notre équipe menait une enquête, à la suite de plusieurs témoignages rapportant
des observations à cet endroit, à Baía do Sol, sur la Ilha do Mosqueiro. Lorsque nous avons commencé notre enquête, nous avons
vu plusieurs lumières. Un des hommes m'a demandé :"Alors? Vous y croyez enfin?" J'ai répondu que non, que j'avais besoin de
beaucoup plus de preuves pour croire qu'il sagissait de disques volants. Je n'avais pas vu de vaisseaux jusque là. Je ne voyais
là que des lumières et cela ne me satisfaisait pas.
Magazin 2000plus
: Que s'est-il passé ensuite?
Colonel Hollanda : Les hommes en avaient vu plus que moi et évidement,
ils y croyaient. Ils me demandaient souvent :" Mais comment pouvez vous ne pas y croire?" L'un des hommes, le sous-officier
Flávio, m'a dit cette nuit-là en blaguant que je resterais sceptique le temps qu'une de ces choses ne me serait pas passée
sur la tête et il ajouta en riant "j'aimerais bien voir votre tête le jour où cela arrivera et que ce vaisseau vous touchera
d'un rayon!". J'ai rétorqué, en blaguant également, que si cela devait arriver, il faudrait vraiment que ce soit un grand
vaisseau pour que j'y croie. J'aurais du me mordre la langue! Nous venions de blaguer ainsi lorsqu'une chose tout à fait inattendue
survint. Une lumière apparu, venant du nord, et s'est dirigée droit sur nous. Elle s'est approchée, s'est immobilisée un instant
puis a décrit un cercle juste au dessus de l'équipe avant de disparaître. J'étais impressionné. J'avais demandé à voir et
cette lumière était apparue soudainement. Les hommes ne se sont pas gênés pour se moquer ensuite en me demandant :"Et maintenant?
Vous y croyez!!"
Magazin 2000plus : Quand cela s'est-il passé?
Colonel
Hollanda : En novembre 1977. L'objet avait une lumière ressemblant à la flamme d'un chalumeau. Quand j'étais
petit garçon, j'ai souvent entendu parler d'objets qu'on ne pouvait regarder tant ils éblouissaient. Et c'est une chose semblable
que j'ai vu cette nuit là avec mon équipe : une lumière bleue très claire et de forte intensité. Je n'ai pu voir la forme
de l'OVNI, seulement sa lumière.
Magazin 2000plus : Avez-vous photographié cet objet?
Colonel
Hollanda : Nous avons tout photographié, tout ce que nous avons vu, mais, durant deux mois, nous avons été très
déçus car il n'y avait absolument rien à voir sur les photos. Nous avons photographié et, que ce soit sur les négatifs, comme
sur les photos, il n'y avait rien à voir. Un jour, je me suis mis en colère, cela m'irritait de ne rien déceler sur les clichés
alors que nous nous donnions tant de mal à photographier. J'ai de nouveau étudié minutieusement les négatifs, comme je l'avais
déjà fait tant de fois, mais à la lumière d'une lanterne dont nous nous servions de nuit pour les missions. Et j'ai eu de
la chance !
Magazin 2000plus : Que s'est-il passé?
Colonel
Hollanda : La lanterne diffusait une forte lumière d'un côté, sur l'autre côté, il y avait une sorte de couvercle
rouge, ce qui nous servait à faire des signaux durant nos missions de nuit. En retirant ce couvercle de platique rouge transparent
(comme le feu arrière d'une voiture), on avait un verre épais opale. Je me suis souvenu des médecins qui regardaient les radiographies
sur ce genre de panneau de verre éclairé de l'intérieur, j'ai donc posé les négatifs sur cette paroi éclairée et j'ai pu déceler
un point que je n'avais pas vu avant. Je n'avais pas cherché à voir des objets sur les photos, mais des lumières, puisque
c'étaient des lumières que nous avions vu. Etrangement, il n'y avait aucune trace de ces lumières sur les photos, mais celle
d'un objet, dans ce cas, un cylindre qui apparaissait sur presque tous les clichés. Je ne sais pourquoi il en était ainsi,
si cela avait un rapport avec la fréquence de la lumière, mais nous pouvions conclure que l'objet que nous avions vu était
cylindrique. Magazin 2000plus : Avez-vous photographié beaucoup d'OVNIs ?
Colonel
Hollanda : Et comment ! plus de 500 ! Nous avions une caisse pleine de rouleaux de films et de négatifs. Et sur
ce matériel, il n'y avait que des OVNIs et des sondes à voir. J'avais ces négatifs deux mois durant sous les yeux et je n'avais
rien vu ! Lorsque j'ai fait cette découverte, nous avons examiné tous les clichés pris avant cette nuit là et nous avons vu
des choses fantastiques. Nous avons ensuite tout envoyé au laboratoire du GOMAR et nous avons ainsi obtenu de magnifiques
agrandissements de vaisseaux et de sondes.
Magazin 2000plus : Avez-vous
pris de nouvelles photos après cette découverte? Colonel Hollanda : Oui, avec
l'aide de mon ami Milton Mendonça qui est décédé depuis. Il travaillait pour le TV Liberal de Belém et s'y connaissait très
bien en photographie. Je lui ai demandé de l'aide avec l'accord de mon commandant (en lui expliquant que nous avions des problèmes
avec les photos), car j'avais confiance en lui et je savais qu'il n'en parlerait à personne. Il nous accompagnait lors des
missions et nous aidait. Il nous a appris également à utiliser correctement certaines pellicules à infrarouge, ultraviolet,
etc. Nous avons demandé à Brasilia de nous fournir ce matériel et il nous fut envoyé. Nous avons ainsi obtenu de meilleurs
résultats. Nous pouvions photographier d'immenses objets, plus grands encore que ce que nous avions rêvé.
Magazin 2000plus : Quelle forme avaient les objets observés en général ? Colonel
Hollanda : Au début de l'Operação Prato, nous avons vu les objets dont tout le monde parlait : des sondes et
des lumières clignotantes. Nous avons discuté avec un prêtre américain, Alfredo de La Ó (décédé également) qui nous a décrit
ces objets. Il travaillait à Corales et parlait d'une sonde qu'il avait vu plusieurs fois. Il disait qu'elle avait à peu près
la taille d'une barrique de 200 litres. Cette sonde volait irrégulièrement et n'avait pas de diraction définie, elle se balançait
dans le ciel en envoyant des rayons lumineux vers le sol. Quelquefois, elle se déplaçait d'un endroit à un autre accompagnée
d'autres objets. Et un jour, une telle sonde est venue dans notre direction...
Magazin 2000plus
: Avez-vous remarqué des interactions entre vos activités et le phénomène ?
Colonel Hollanda
: Cette question est très intéressante parce que, effectivement, c'etait pour le moins étrange. ILs -peu importe de quelle
origine ils soeint- montraient qu'ils savaient où nous nous trouvions et ce que nous faisions. C'était comme s'ils nous cherchaient
car à chaque fois, au moment où nous nous y attendions le moins , ils arrivaient et se positionnaient juste au dessus de nous.
Après un mois environ, ces sondes venaient toujours vers nous et lorsque nous changions d'endroit, elles y venaient aussi.
Elles nous accompagnaient presque tout le temps.
Magazin 2000plus : Cela veut dire en quelque
sorte que les OVNIs étaient intéressés par l'Operação Prato ?
Colonel Hollanda
: Ils savaient en tout cas ce que nous faisions. Il s'est passé quelque chose d'inhabituel à Baía do Sol par exemple: à cette
époque de l'année, il y avait encore beaucoup de monde sur les plages tard le soir, quelquefois, plus de cent mille personnes.
Cependant, un soir où nous nous trouvions sur la plage, la sonde est venue vers nous bien que nous nous soyions éloignés dans
un coin sombre et déserté. Pourquoi venaient-elles vers nous alors qu'il y avait tant de monde sur la plage?
Magazin
2000plus : Quel a été votre comportement après votre première "grande" observation d'OVNI ?
Colonel
Hollanda : Je n'ai pas dit que ce cas était une "grande" observation, mais il a été important pour moi. Nous
sommes retournés à la base le lendemain matin. J'ai annoncé à mon commandant que quelque chose d'inhabituel s'était déroulé
pour la première fois.
Magazin 2000plus : Avez-vous remarqué des réactions physiques sur vous
après ces observations ?
Colonel Hollanda : Sur le moment, non, mais par la
suite, nous avons remarqué que nous avions tous des problèmes de vue. Avec le temps, notre vue a encore baissé et nous avons
du porter des lunettes. Mais cela s'est passé après les nombreuses observations que nous avons fait.
Magazin
2000plus : Colonel, après une observation importante, avez-vous également fait un rapport et passé une visite médicale?
Colonel
Hollanda : Nous avons fait un rapport détaillé sur toutes les observations, les notres y compris : l'endroit,
la dâte et l'heure, les coordonnées géographiques, nous avons reporté l'observation sur une carte de la région, etc. Tout
a été mentionné dans les détails. Cependant, nous n'avons jamais passé de visite médicale puisque nous ne souffions d'aucun
symptome et que nous n'avions aucun problème.
Magazin 2000plus : Quelle
a été la réaction de votre commandant quand vous lui avez rapporté que quelque chose d'inhabituel s'était déroulé?
Colonel
Hollanda : Il était satisfait et heureux. Cela semblait le réjouir.
Magazin
2000plus : De quoi vous souvenez-vous encore?
Colonel Hollanda : Baía do Sol était un endroit
propice pour les observations et nous nous y rendions régulièrement. Nous avions des amis au SNI (service d'information) qui
n'avaient rien à voir avec l'Operação Prato mais qui nous ont accompagné lors de quelques missions. Les journaux locaux publiaient
de temps en temps quelques articles sur les observations et les gens de Belém en parlaient.. A part le COMAR, mon ex-femme
(décédée maintenant) et mon frère personne d'autre n'était au courant de mes activités. Mon ex- femme et mon frère ont gardé
le silence et ne me demandaient jamais de détails.
Magazin 2000plus
: Est-ce que la population de Belém savait que la FAB menait un tel projet?
Colonel Hollanda
: Non, mais les gens savaient que l'armée de l'air était présente et surveillait. Certaines personnes se doutaient mais ne
connaissaient ni le nom, ni les résultats de l'opération.
Magazin 2000plus : Est-ce que le SNI
participait au projet?
Colonel Hollanda : Non, les agents voulaient seulement
voir des "trucs volants". Ils savaient que nous menions une mission, mais rien de plus. Ces personnes étaient des amis, ils
étaient curieux et comme nous avions confiance, ils nous accompagnaient dans les endroits où le plus d'OVNIs étaient observés.
Nous sommes arrivés un jour à Baía do Sol vers 18 h. Nous avions installé notre matériel et nous attendions de voir ce
qui allait se passer. Ce soir là, je devais malheureusement repartir à 20 h, pour des raisons privées. Vers 18h30, trois
lumières en formation sont apparues dans le ciel et ont foncé à très grande vitesse dans notre direction. Je m'y connais en
aéronautique et je sais qu'une telle vitesse est impossible à atteindre pour n'importe quel avion. Ces point lumineux venaient
de l'ouest et se dirigeaient vers l'est. A 19h, deux autres objets étranges sont apparus, ils évoluaient l'un derrière l'autre
du nord vers le sud et ils clignotaient. Les gens du SNI n'étaient pas là, bien que nous nous soyions donné rendez-vous à
18h, nous les attendions. Lorsque nous avons commencé à démonter le matériel, ils sont enfin arrivés et nous ont demandé si'il
s'était passé quelque chose. J'ai répondu qu'ils avaient une heure de retard et leur ai demandé, en blaguant, s'ils croyaient
que les OVNIs passaient toutes les heures, comme les tramways, lorsqu'ils m'ont demandé quand le prochain objet allait repasser.
Je leur ai conseillé de rester sur place toute la nuit, qu'ils verraient peut-être quelque chose. A ce moment là, l'un deux
s'est écrié en montrant le ciel :"Regardez là haut!" : un grand objet, un disque noir, était stationnaire à environ 160 m
au dessus de nous. Nous en tremblions tous!
Magazin 2000plus : C'est une expérience fantastique
! Est-ce que l'objet avait des lumières et est ce qu'il était silencieux?
Colonel Hollanda
: Il est resté immobile un certain temps et avait une lumière jaune pâle au milieu. Le bruit qu'il faisait ressemblait à celui
d'un climatiseur. Cette chose était imposante, environ 30 m de diamètre. Alors qu'il se tenait là, immobile, au dessus de
nous, il a projeté un rayon jaune éblouissant vers le sol, cinq fois de suite.
Magazin 2000plus
: Quelle a été la réaction des gens du SNI ?
Colonel Hollanda : Il n'y avait
pas que les gens du SNI qui étaient surpris, nous l'étions tous! Moi même, je n'avais jamais vu pareille chose bien que je
sois depuis deux mois sur cette mission. Un vaisseau de cette forme ne nous était jamais apparu, nous étions tellement surpris
que nous n'avons même pas pensé a utiliser le matériel pour le filmer. Nous n'aurions pas eu le temps de toute façon puisque
le matériel était rangé dans les caisses, j'étais sur le point de repartir. Nous ne pouvions que regarder cette chose, effrayés,
éclairant le sol de sa lumière jaune.
Magazin 2000plus : On croirait presque qu'ILs voulaient
faire une démonstration ! Colonel Hollanda : Oui ! L'OVNI clignotait, toutes les deux
secondes. La lumière s'allumait puis s'éteignait, s'allumait, s'éteignait... C'était une lumière pulsante, pas comme un éclair,
elle s'intensifiait pour perdre ensuite de son intensité. Nous n'étions pas rassurés, il faisait nuit et l'endroit était déserté,
personne ne savait où nous étions.
Magazin 2000plus : Y a t-il eu à un moment donné des autorités
du gouvernement qui ont pris par à l'opération?
Colonel Hollanda : Non, mais
je sais que quelque chose a filtré au sujet de l'opération et a été dévoilé au public. Des reporters du journal O Estado do
Pará nous suivaient, ils étaient présents à l'endroit même où nous campions et nous observaient. Ils ont même été témoins
d'une observation tellement étrange et impressionante qu'ils ne sont plus jamais revenus ! Les journalistes ont vu une lumière
volant à basse altitude se diriger vers nous, ils se sont précipités dans leur véhicule et ont roulé droit vers cette lumière
! Celle-ci est arrivée directement sur eux et les a éclairés. Comme nous l'avons appris par la suite, le toît de la voiture
est devenu transparent comme s'il avait été de verre, puis l'objet a fait quelques manoeuvres au dessus d'eux comme s'il avait
pris la pause pour se faire photographier. Les photos ont été publiées sur une page entière et étaient incroyablement bonnes.
Après avoir eu une telle frayeur, les témoins se sont sauvés, certains ont été pris de vomissements et ils ont été sous le
choc durant un certain temps. Pinon, le pilote de l'aéroclub de Belém pourra vous en dire plus à ce sujet.
Magazin
2000plus : Après avoir vécu autant de choses et avoir mis votre chef au courant, ne lui avez-vous pas demandé d'informer
la population?
Colonel Hollanda : Non, il n'en était pas question. Nous savions
que la population ne devait rien apprendre à ce sujet. Ce sujet était tabou. Ma mission consistait à réunir les preuves et
de les communiquer au commandant, tout cela était secret. Nous documentions, filmions les OVNIs quand c'était possible et
nous remettions le matériel au COMAR, qui était responsable de ce qui se passait ensuite.
Magazin
2000plus : Savez-vous ce qu'il est advenu de ce matériel?
Colonel Hollanda
: Les rapports complets étaient classés et envoyés au commandant qui envoyait ceux-ci au COMAR qui les archivait dans une
pièce spéciale. Ensuite, quelques rapports sont partis pour Brasilia. Je sais que la réaction des personnes haut placées a
plutôt été sceptique, certains collègues blaguaient même à ce sujet.
Magazin
2000plus : Saviez-vous que la FAB, dix ans auparavant, en 1969, avait mené une opération de ce genre? Elle s'appelait
"Objets Volants Non Identifiés". Colonel Hollanda : J'étais lieutenant à la
base aérienne de Belém en 1969 et nous avions reçu à l'époque quelques brochures à ce sujet. Il était demandé que les officiers
ayant un intérêt pour le phénoméne OVNI viennent y travailler volontairement afin d'étudier des rapports. C'est tout. Ensuite,
on n'en a plus entendu parler.
Magazin 2000plus : Ya t-il eu une participation de la part de l'armée
américaine à l'Operação Prato et vous a t-on demandé des détails ou des informations sur vos activités?
Colonel
Hollanda : Non que je sache. Et si cela avait été le cas, cela se serait joué dans les hautes sphères et comme
je n'étais que capitaine à l'époque, je ne prenais pas part à ces histoires et je n'apprenais rien non plus à leur sujet.
Magazin
2000plus : Les rencontres en Amazonie avec ce phénomène étaient-elles quotidiennes durant l'Operação Prato ?
Colonel
Hollanda : Oui, chaque jour. Ces "choses" étaient très actives. Nous avons pu observer neuf formes ou types d'OVNIs
différents que nous avons catalogué. Certains étaient des sondes, d'autres de grands vaisseau desquels de plus petits objets
sortaient. Nous avons tout filmé, également les petits objets qui réintégraient le vaisseau mére. Tout a été minutieusement
documenté.
Magazin 2000plus : Quel matériel aviez-vous à votre disposition pour cette documentation?
Colonel
Hollanda : Nous avions des appareils professionels NIKON avec téléobjectif de 300 - 1 000 mm. Il était difficile
de travailler avec ce matériel car ils avaient un focus très rapide. A chaque faux mouvement ou "bêtise" nous perdions les
OVNIs, mais c'était du matériel de première classe. Nous avions également des caméras et un magnétophone afin d'enregistrer
d'éventuels sons venant des objets.
Magazin 2000plus : Vous attendiez-vous à une prise de contact
avec ces vaisseaux et cela était-il aussi un objectif de l'Operação Prato ?
Colonel Hollanda
: Nous étions prêts à tout. Nous avions une mission militaire et nous étions donc prêts à tout faire. Peu importe ce qui aurait
pu se passer, cela faisait partie de notre mission.
Magazin 2000plus
: Portiez-vous des armes durant vos missions? Colonel Hollanda : Non, à aucun moment et je n'en voyais pas l'utilité,
nous ne pensions pas que cela soit nécessaire, et cela, depuis le dépuis le début de l'opération.
Sources:

Le site
Alien Encounters traite des enlèvements extraterrestres. Ce site a été crèé dans un but informatif, afin de mieux
faire connaître ce phénomène (appelé également RR4 - Rencontres du 4ème type) encore trop souvent considéré avec ironie.
Vous
trouverez sur Alien Encounters divers témoignages et articles provenant de différents pays.
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