Monsieur Marius Dewilde |

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Image prise du film télévisé de 1954 |
Ci-dessous, le documentaire vidéo de l'affaire:
" Les "envahisseurs" ne sont pas les extraterrestres
d'un mauvais feuilleton télévisé.. mais bien plutôt toutes les polices, y compris la police de l'Air de Lille et de Paris
munies d'appareillages.
Ce qui se passe alors dépasse l'entendement humain et j'ai l'impression d'être transporté dans
un monde démentiel ou les ordres fusent toutes parts, ou chacun réclame une priorite d'action: A cet égard, ce sont des
militaires revétus d'une combinaison antiradiations qui s'imposent en tout premier lieu: mon locataire, toute ma famille et
moi-même sommes soumis à la d étection des compteurs Geiger, ensuite c'est le tour des animaux et du terrain. Résultat
de l'opération: "La radioactivite est supportable pour l'être humain et les animaux".
La preuve est faite: L'ENDROIT
OU L'ENGIN S'EST POSE EST RADIOACTIF!
Je ne devrais pas trop me réjouir de cette "preuve", elle va entraîner des conséquences
désastreuses pour moi. "
Marius Dewilde

Ci-dessus, Dewilde répondant aux enquêteurs.
Le 10 septembre 1954 Marius Dewilde est témoin de l'atterrissage d'un
vaisseau (et de ses occupants) posé sur la voie ferrée près de sa maison de garde-barrière. Son histoire a défrayé la chronique
à l'époque, et plus tard il a raconte son histoire dans un livre: "Ne résistez pas aux extra-terrestres".
En voici
trois extraits: Nous sommes le vendredi 10 septembre 1954, il est environ 22 h 30. J'habite une petite maison à Quarouble,
dans le nord de la France. C'est une maison de garde-barrière, donc très proche de la voie ferrée. Les "soucoupes volantes"?
Connais pas ou plutôt, j'en entends parler comme tout le monde, mais pour moi, c'est de la foutaise.
Je suis un homme
simple, un ouvrier métallurgiste qui ne pense qu'a améliorer son confort. J'ai pu acheter une télévision: en 1954, ce n'est
d éjà pas si mal. Ce soir là, ma femme regardait le petit écran tandis que moi, je préférait lire mon journal, car en tant
qu'ancien marin un article me passionnait, il s'agissait du drame de l'Abeille.
Soudain, Kiki, mon chien, s'est mis
a aboyer d'une façon anormale depuis sa niche qui est à l'extérieur de la maison. - Qu'est-ce qui lui prend ? questionne
ma femme. - Je n'en sais rien, je vais aller voir. Je pose mon journal, prends une torche électrique et sors de la maison
pendant que ma femme demeure assise devant le poste de télévision. Dehors, la nuit est sombre. Je ne vois qu'un écran noir.
Je braque ma torche électrique sur Kiki, littéralement terrorisé, levant le museau vers le ciel pour "hurler a la mort". Je
ne suis pas superstitieux, mais ce hurlement me colle un mauvais frisson sur la peau: -Tais-toi! Kiki obéit, mais en
gémissant, comme s'il souffrait. J'observe les alentours que je balaie de ma torche électrique: rien de particulier! Je
me dirige alors vers la droite de la maison qui est entourée par une palissade de 1 mètre 20 de hauteur, je l'ai construite
moi-même pour empêcher les enfants et le chien d'aller traîner sur la voie ferrée. En arrivant près de la barrière, j'éteins
la torche et satisfait un besoin naturel.
C'est alors que j'aperçois, sur ma gauche, une masse sombre posée sur les
rails, a environ six ou sept mètres de moi. Je pense tout d'abord a un wagon mais, rapidement, je me rends compte que l'engin
ressemble a tout ce que l'on pourrait imaginer sauf a un wagon ferroviaire. Brusquement, derrière moi, près de la maison des
bruits de pas... Je ne m'affole pas outre mesure car, souvent, des contrebandiers empruntent ce chemin, près de la maison,
pour passer en Belgique. Le chien recommence a s'exciter, allant en tous sens, tirant sur sa chaîne. Des ombres se profilent
et avancent vers moi. J'ai trente-trois ans, ma taille est bien au-dessus de la moyenne, je pèse soixante-quinze kilos, je
suis tout a fait sûr de ma force; ce sont probablement des gamins en maraude des chapardeurs de poulailler. Pourquoi songerais-je
a des gamins? Pour deux raisons: ils en ont la taille et cherchent a fuir - sans précipitation d'ailleurs - en se dirigeant
vers la porte de la palissade. D'un bond, je leur barre le chemin et braque sur eux le faisceau lumineux de ma torche. Stupéfaction!
La lumière que je projette se réfléchit sur leur tête comme sur du verre. Ils sont vêtus d'une sorte de combinaison sombre
qui semble être de la matière très souple. Ma première idée: en ceinturer un. On dirait alors que cette pensée agressive (probablement
captée) déclenche un rayon de lumière qui jaillit de la masse sombre posée sur les rails. Ce rayon m'enveloppe en me paralysant
de la tête aux pieds. Je voudrais crier, bouger, impossible.

Dessin de l'ovni.
Cette image est tirée du film fait en 1954 par "Pathé".
Seul mon cerveau fonctionne d'une manière on ne peut plus lucide. Je ressens des picotements dans
tout le corps tandis que je vois et entends parfaitement.
Ils marchent sur la dalle de ciment, franchissent la porte
de la palissade, se fondent dans la nuit, rejoignent la masse sombre posée sur la voie. Un bruit de porte a glissière me parvient
et, bientôt, un sifflement qui s'intensifie. Je perçois un souffle tiède, très agréable a respirer, comme l'odeur des foins
fraîchement coupés. Le rayon lumineux disparaît et je retrouve, instantanément, l'usage de mes membres. Je vois alors l'engin
- toujours une masse sombre - qui monte dans le ciel: peut-être à la verticale, environ trente ou quarante mètres. L'engin
s'illumine peu a peu, devient fluorescent, orange, presque rouge. C'est fini. Il a disparu ...
CHAPITRE 4 (le lendemain
quelques heures après la déposition à la police) Cela commence par une voix d'homme derrière moi. - Monsieur Dewilde? Je
me retourne - Oui, c'est moi - C'est pour la Voix du Nord. Pourriez-vous m'accorder une interview, s'il vous plaît? Apres
avoir pris des notes sur son carnet, le journaliste me scrute - Vous devriez rentrer chez vous, monsieur Dewilde, il y
a beaucoup de monde... Beaucoup de monde: bel euphémisme! Un cordon de police empêche une foule de curieux d'envahir
le terrain qui entoure la maison. Dans celle-ci ma femme reçoit le commissaire Gouchet tandis que, dans le même instant,
arrivent la gendarmerie de l'Air et la D.S.T. Et ce n'est pas fini, les "envahisseurs" ne sont pas les extraterrestres
d'un mauvais feuilleton télévisé.. mais bien plutôt toutes les polices, y compris la police de l'Air de Lille et de Paris
munies d'appareillages.
Ce qui se passe alors dépasse l'entendement humain et j'ai l'impression d'être transporté dans
un monde démentiel ou les ordres fusent toutes parts, ou chacun réclame une priorite d'action: A cet égard, ce sont des
militaires revétus d'une combinaison antiradiations qui s'imposent en tout premier lieu: mon locataire, toute ma famille et
moi-même sommes soumis à la d étection des compteurs Geiger, ensuite c'est le tour des animaux et du terrain. Résultat
de l'opération: "La radioactivite est supportable pour l'être humain et les animaux".
La preuve est faite: L'ENDROIT
OU L'ENGIN S'EST POSE EST RADIOACTIF!
Je ne devrais pas trop me réjouir de cette "preuve", elle va entraîner des conséquences
désastreuses pour moi.
L'enquete sur les lieux est brusquement interrompue par une rumeur houleuse venant de la foule
maintenue par le cordon de police. A cette rumeur s'ajoute un grincement strident suivi d'un grondement lourd. Le premier
moment de surprise passe, la Police et l'Armée tirent les conclusions de ce nouveau phénomène, plus "rationnel" que l'atterrissage
dont j'ai été témoin: un train, en passant lentement pour ne pas provoquer d'accident parmi l'attroupement, a provoque un
affaissement de la voie (le grondement sourd) tandis que ses roues patinaient sur les rails (le grincement strident).
L'affaissement
s'est produit à l'endroit même ou l'astronef s'était posé quelques heures plus tôt. Le machiniste immobilise sa locomotive,
met pied a terre pour aller téléphoner tandis que les enquêteurs, stupéfaits, constatent une friabilite anormale de la voie
et du ballast.
Quelques instants plus tard , le machiniste s'écrie: - Le téléphone ne fonctionne pas!
- Je sais,
dis-je, il ne fonctionne plus depuis l'atterrissage. - Qu'est-ce que c'est encore que cette histoire? gronde une voix aux
mâles accents militaires. Cette voix ne dira plus rien dès que celui qui en a l'usage constatera que les piles sont neuves
et paradoxalement vidées. Je ne peux alors résister au plaisir de lui montrer ma torche électrique et mon poste transistor!
Il compare, rumine, tente de ne rien laisser paraître sur un front soucieux et qui se voudrait intelligent, mais derriére
lequel il n'y a que le vide de l'incompréhension !
Prés de la voie, un officier attire l'attention de tous: - Venez
voir ici! Il y a un creux, une sorte de cuvette sur une longueur d'au moins six métres, il y a également des traces sur le
travers du ballast et des entailles sur les traverses des rails.
Les preuves s'accumulent et, bizarrement, chaque fois
qu'un nouvel élément accrédite mes declarations, j'ai la désagreable sensation de poser le pied sur les marches d'un escalier
qui descendrait aux enfers. Je sais, désormais, que la précognition n'est pas un vain mot!.
CHAPITRE SIXIEME (quelques
jours plus tard) Werner Von Braun n'est pas l'inventeur des V.1 et V.2.......
Le temps s'écoulait mais j'en perdais
pratiquement la notion. Depuis combien de temps étais-je dans cet endroit bizarre ou l'on enfermait, indifféremment, aussi
bien les fous, "les individus dangereux" que les lepreux? 4, 5, 6 jours? Comment savoir avec ces piqûres journalieres qui
me maintenaient dans un etat semi-comateux. Et toujours les interrogatoires, la sempiternelle question: Vous n'avez pas
tout dit, n'est-ce pas?
Un matin, la porte s'ouvre: - Habillez-vous Dewilde, on y va. Ou? Quelle importance!
Je me sens habité par une espèce de fatalisme a toute epreuve, car l'échéance est fatale: Je m'en sortirai, d'une manière
ou d'une autre, sans avoir a intervenir personnellement. Quant à expliquer ce sentiment, cela m'est impossible: je sais,
voila tout. Une nouvelle fois,le fourgon. Une heure de route. Je n'ai ni ceinture ni lacets.
En descendant du fourgon,
je découvre un camp militaire qui est, en fait, une ancienne prison civile. La fête continue: médecins, interrogatoires,
piqûres. Je me souviens du conseil de l'infirmier "l'individu classé dangereux" se fait doux comme un agneau, mais il
ne rajoute rien a ses dépositions précédentes.
Durant trois jours, c'est l'habituel carrousel: hopital, camp militaire,
camp militaire, hopital: Ils sont inlassables. Moi aussi.
Ils optent enfin pour le camp militaire où le médecin est
un commandant qui officie dans le service du professeur Merle d'Aubigne. J'y demeure quelques jours. Aujourd'hui, en 1980,
je me demande si les autorités qui me détenaient n'ont pas commis une regrettable erreur en me laissant parler à un autre
détenu, lui aussi classé "dangereux" ou "fou", et avec lequel j'ai longuement conversé, il ne m'a paru ni dangereux, ni fou. Il
s'agit du savant Georges Claude qui voulut vendre son invention a la France, laquelle refusa parce qu'elle jugeait cette invention
aussi inutile que coûteuse. Georges Claude trouva acquèreur en Allemagne et les nazis attribuerent la paternité de l'invention
à Werner von Braun! On m'accuse, maintenant de trahison! me dit Georges Claude. Mais si j'ai trahi, pourquoi n'informe-t-on
pas l'opinion publique? - Parce que j'aurais mon mot a dire! Intéressante digression, non? Est-ce bien cela que VOUS
avez vu? Electrochocs, penthotal, séances d'hypnose, finalement, a mon insu, j'ai probablement parlé. Mais n'anticipons
pas. On m'eveille en pleine nuit, on m'emméne jusqu'au fourgon qui, a l'aube, stoppe au bord de la mer. Laquelle? Je n'en
sais rien. Je suis encore sous l'effet des "calmants". J'entends cependant le bruit des vagues dans l'obscurité de la nuit
et je respire, à pleins poumons, l'air salin. On me pousse vers des marches que je descends, me voici devant un blockhaus
surveillé, gardé par des fusiliers marins. L'officier qui m'accompagne désigne des meurtrières dans la masse de béton -
Regardez a l'intérieur. J'obtempére et, tétanisé, je n'en crois pas mes yeux. L'officier me murmure a l'oreille: -
Est-ce bien cela que vous avez vu? Dans une grande piece, à l'intérieur de l'édifice, je vois un énorme engin de forme
lenticulaire, long d'environ dix métres et parfaitement éclairé. Je l'observe tandis qu'il se situe en contrebas par rapport
à mon angle de vision. - Est-ce que l'engin que vous avez vu ressemble a celui-ci? insiste l'officier. Je déglutis difficilement -
Il m'est impossible de repondre affirmativement, car je n'ai vu aucun détail lors de la nuit du 10 septembre, sinon la forme
approximative de l'engin. A ma grande surprise, l'officier semble se contenter de cette réponse. Il me laisse tout a mon
observation qui ne durera pas moins de trente minutes, après quoi, on m'a ramené chez moi, a Quarouble.
Etait-ce bien
la fin du cauchemar?
***** L'armée récupére la boite*****
Il n'y avait pas un quart d'heure que j'étais de
retour a Quarouble qu'une Jeep de l'armée de Terre s'arrêtait devant la maison. A son bord: un commandant, un capitaine et
deux hommes de troupe en armes. Suivi de près par le capitaine, le commandant s'approcha: - Monsieur Dewilde, donnez-nous
la boite. - La boite? Quelle boite? - Allons... vous savez bien la boite - Je ne sais pas de quoi vous parlez. -
Nous savons ou elle se trouve, monsieur Dewilde. - Eh bien, dans ce cas, vous n'avez qu'a la prendre. Le commandant
eut un sourire circonspect. - C'est ce que nous allons faire. A mon grand étonnement, je vis les deux officiers et les
deux soldats se diriger vers la cave. Ils réapparurent quelques instants plus tard avec la boite! - Monsieur Dewilde, déclare
le commandant, on vous paiera cet objet. On vous le paiera très cher. La somme que vous recevrez sera vraiment très importante. Je
n'ai plus jamais entendu parler de la boite, quant à l'argent promis par le commandant, celui-ci a du oublier de me le faire
parvenir...
------FIN DE CITATION------------
Les pressions, incarcérations, violences et brutalités que Marius
Dewilde a enduré par la Police de l'Air et la D.S.T. montrent que l'armée et les services secrets ont accordé la plus haute
importance à cette affaire.
La photographie ci-dessous est parue dans le journal régional "La Croix
de l'Aisne", de Saint-Quentin, France, le 26 septembre 1954.


Ci-dessus, Monsieur Dewilde essayant de dessiner les gens qu'il a vus devant les caméras de télevisions.
Cette image est tirée du film fait en 1954 par "Pathé".
Les deux dessin ci-dessous sont sans doute plus près de la vérité, mais cependant Monsieur Dewilde
ne pouvait affirmer que ces gens avaient des bras...
Ces images sont tirées du film fait en 1954 par "Pathé".


En 1991, lors d'une conférence sur les Ovnis à Arras, une dame entre 50 et 60 ans prit la
parole pour nous faire part de son témoignage : le jour où Marius Dewilde fit sa rencontre avec les ET ( je ne sais s'il s'agit
de la 1ère ou de la 2ème ), cette dame était présente à Quarouble ( pas loin de la frontière belge ), pas très loin de l'habitation
du précédent, et a vu le vaisseau s'envoler dans le ciel dans un halos de lumière rouge. Je sais bien, on peut dire ce qu'on
veut sur le témoignage et sa fragilité, mais je peux vous assurer que nous étions une paire dans le public à croire en son
authenticité.
Dans l'article, il y a un prolongement à l'histoire de Marius Dewilde et que peu de gens savent : peu
après sa RR3 et les interviews auprès de la presse écrite et télévisuelle, il a été longuement interrogé par les gendarmes
puis littéralement séquestré par des services spéciaux de l'Armée Française. Ces derniers lui montrèrent un Ovni précieusement
gardé à l'intérieur d'un Blockhaus pour lui demander s'il ressemblait au vaisseau avec lequel il avait été en contact.
Pour
ceux qui ne connaissent pas l'affaire Marius Dewilde, il y a une excellente BD des années 70 qui a été rééditée il n'y a pas
très longtemps et qui présente en quelques 200 pages les histoires d'ovnis les plus connues, dont celle dont je vous parle.
Le titre : " Apparitions OVNIS " et les auteurs sont LOB et GIGI. L'éditeur doit être encore Dargaud.
Joël


Retranscription des 2 pages ci-dessus du journal:
SOUCOUPE VOLANTE?
Rien n'est invraisemblable dans les déclarations du garde-barrière de Quarouble
ET LA POLICE DE L'AIR A PRIS AU SERIEUX TOUTE CETTE AFFAIRE
De notre envoyé spécial MICHEL DUFOREST
Pour la première fois depuis l'apparition de mystérieux engins baptisés "soucoupes volantes", on
a pu relever, à Quarouble, près de Valenciennes, des traces laissées par l'un de ces appareils. Six griffes, disposées en
demi-cercle sur des traverses d'une ligne de chemin de fer peu fréquentée, semblent prouver qu'en cet endroit un contact ou
un frottement s'est produit entre le bois et une matière plus dure.
C'est tout ce que l'on peut affirmer pour le moment. Mais les services de police de l'Armée de l'Air
qui ont photographié chacune des empreintes et prélevé quelques-uns des cailloux épars sur le ballast ont peut-être déjà tiré
d'autres conclusions qu'ils garderont jalousement à l'abri du secret militaire.
Car si le public demeure sceptique vis-à-vis de tout ce qui se rapporte aux "Soucoupes volantes", il
n'en va pas de même de la police de l'Air dont une des sections est spécialement chargée des enquêtes les concernant. Jusqu'alors,
aucun fait matériel n'était venu corroborer les dires des témoins et c'est pourquoi les marques faites à Quarouble permettront
peut-être de lever un coin du voile.
MARIUS NE GALEGE PAS TOUJOURS
Sans doute, l'histoire commence bien pour les incrédules puisqu'elle est racontée par ... Marius Dewilde,.
Mais l'éclat de rire qui accueille ce prénom cesse lorsque l'on entame le récit.
Pour obtenir plus de garanties, ce n'est pas à M. Dewilde que j'ai demandé de raconter les faits dont
il fut le témoin le vendredi 10 septembre. Car depuis ce jour, il a pu être influencé par les questions des enquêteurs et
des dizaines de journalistes qui ont défilé chez lui. Les interrogatoires qu'il a subis pour vérifier s'il ne mentait pas
ou s'il n'était pas victime d'une hallucination, ont pu travailler son imagination, et, involontairement, il serait susceptible
aujourd'hui, d'ajouter des détails au récit primitif. Ce phénomène normal chez l'homme le plus équilibré s'expliqueraient
d'autant plus facilement que depuis bientôt une semaine, M. Dewilde lit dans une "presse à sensations" des histoires qui n'ont
plus rien de ressemblant avec ses propos.
La suite en dernière page
LE CHIEN ABOIE DANS LA NUIT
La demeure de M. Dewilde - une maison de garde barrière - est isolée à l'orée d'un petit bois, à environ
un kilomètre et demi de la route nationale de Valenciennes à la douane belge de Quiévrain. Un chemin de terre à peine carrossable
mène de la route à l'habitation: pratiquement il n'est utilisé que par des fermiers qui se rendent à leurs champs.
L'habitation est située dans un espace triangulaire séparant deux voies ferrées. L'une, employée seulement
par les mines, conduit au puits de Quiévrechain; il y passe un train par jour. L'autre va de Blanc-Misseron à Odomez; un train
de marchandise descend le matin en direction de la frontière et remonte le soir en sens inverse; c'est sur cette voie que
se trouvent les empreintes.
Imaginons que nous sommes vendredi dernier, M. Dewilde lit, dans sa cuisine, son hebdomadaire illustré.
Il est environ 22 h 30. Sa femme et ses deux fils 14 ans et 2 ans 1/2 dormaient au premier étage - dans la chambre mansardée.
Depuis quelques minutes déjà, M. Dewilde entend le chien aboyer dehors, mais il n'y prête pas attention. Pourtant, excédé
par ces aboiements il se lève finalement, prend sa lampe de poche et ouvrant la porte de la cuisine qui donne sur un petit
enclos contigu à la ligne de chemin de fer, il crie "Kiki, t'as pas bientôt fini?"
DES PETITS HOMMES CASQUES
En prononçant ces mots, il aperçoit une masse sombre au travers de la voie ferrée, qu'il prend pour
un chariot chargé de foin. Un cultivateur - sachant qu'aucun train ne passe la nuit - peut, en effet, avoir abandonné là son
chargement jusqu'au lendemain matin.
C'est alors que M. Dewilde entend du bruit dans le petit chemin reliant les deux voies ferrées.
Instinctivement, il braque, dans la direction de l'endroit d'où provient le bruit, la lampe de poche.
Et dans le faisceau lumineux apparaît un homme - un petit homme qui court en se dirigeant vers la "masse sombre."
C'est un enfant, pense-t-il, mais en regardant mieux, il aperçoit un second homme, derrière l'autre,
et il suppose alors que ce sont des fraudeurs, car il croit deviner sur leur dos un lourd fardeau.
C'est alors que a lumière de la lampe éclaire la tête d'un des individus et M. Dewilde s'aperçoit qu'elle
est recouverte d'une sorte de scaphandre ou de casque en verre. Il voit aussi que l'homme porte une combinaison très ample...
Et puis brutalement il est aveuglé par une lumière qui le surprend. Quand ses yeux peuvent percer à
nouveau l'obscurité, la machine - qu'il avait prise pour un chariot chargé de foin - s'élève verticalement en se balançant
sur elle-même, et s'éloigne rapidement au-dessus de la voie ferrée en dégageant une petite flamme par l'arrière sans faire
plus de bruit qu'un léger ronronnement.
M. Dewilde réalise seulement qu'il vient d'être le témoin d'une scène extraordinaire. Il se précipite
dans sa demeure et crie à sa femme: "Viens vite, il y a un "truc" qui s'envole sur la voie. C'est un drôle d'engin, et il
y a des hommes!"
Réveillée en sursaut, Mme Dewilde ne réagit pas de suite, et quand son mari retourne dehors, le mystérieux
appareil a disparu.
M. Dewilde décide, sur le champ, d'aller prévenir la gendarmerie de Quiévrechain, en dépit des instances
de sa femme qui lui demande d'attendre jusqu'au lendemain matin. "C'est mon devoir d'y aller, répond-il selon Mme Dewilde.
Cela pourra peut-être leur rendre service." Et, enfourchant son cyclomoteur, il part pour Quiévrechain - distant de plus de
3 kilomètres - en longeant la voie ferrée qui mène à Blanc-Misseron.
AU COMMISSARIAT D'ONNAING
Mais il n'y a pas de permanence au bureau de gendarmerie, et la porte reste désespérément fermée, malgré
l'insistance de M. Dewilde, à sonner et à frapper. Celui-ci se rend alors dans un café voisin, où il explique ce qu'il vient
de voir. L'incrédulité des clients est tout de même ébranlée par son récit et son état de surexcitation. Quelqu'un lui suggère
alors de se rendre au commissariat d'Onnaing.
M. Dewilde reprend donc la route et franchit les six kilomètres qui séparent Quiévrechain d'Onnaing,
où il arrive un peu avant minuit.
Les agents de service sont aussi frappés par son attitude: "il était pâle, m'ont-ils dit, et tremblait
comme un homme qui vient d'avoir eu une grande frayeur." Toutefois, les policiers refusent de réveiller le commissaire, mais
ils promettent que celui-ci se rendra chez M. Dewilde le matin de bonne heure.
Celui-ci regagne donc son domicile, à environ quatre kilomètres, et boucle sa randonnée nocturne.
Après son départ, les agents changeant d'avis et préviennent tout de même le commissaire, M. Gouchet,
qui recueillera, le lendemain matin, la déclaration de M. Dewilde sur les lieux mêmes de l'aventure. Devant la sincérité du
témoin, il alertera la police de l'air, qui relèvera les traces que nous avons mentionnées.
IL NE S'AGIT PAS D'UN CANULAR...
Telle est l'histoire véridique de la "soucoupe volante" de Quarouble. Le commissaire d'Onnaing, comme
les enquêteurs des services de sécurité de l'air, refusent d'en dire davantage pour l'excellente raison qu'ils ne connaissent
rien d'autre. Tout ce qu'ils ajouteraient s'éloignerait de la vérité et entrerait dans le domaine des déductions et des suppositions.
On peut admettre d'abord que M. Dewilde, voulant faire parler de lui, à inventé, de toutes pièces,
cette rocambolesque histoire.
"S'il en était ainsi, m'a répondu M. Gouchet, M. Dewilde serait, à l'heure actuelle, en prison pour
outrage à magistrat. J'ai l'habitude des interrogatoires, et je puis certifier que M. Dewilde n'invente rien. C'est aussi
l'opinion recueillie par la police de l'Air. On n'imagine pas une histoire semblable sans se trahir, à un moment ou un autre."
Il existe aussi des éléments qui prouvent la bonne foi du témoin. Il a parcouru, en pleine nuit, une
quinzaine de kilomètres pour avertir les autorités. Il présentait les signes de la peur.
... NI D'UNE HALLUCINATION COLLECTIVE
Mais si M. Dewilde n'a pas voulu tromper, il a pu se tromper. Ne fut-il pas victime d'une hallucination?
M. Gouchet répond aussi à cette question. "Je l'ai pensé, moi aussi. Aussi, ai-je examiné les dernières
lectures de M. Dewilde. Le soir de l'événement, il lisait un hebdomadaire dans lequel il n'est aucunement question de soucoupes
volantes." Il n'est pas farci de romans d'anticipations, et lit seulement quelques illustrés en plus de son quotidien."
M. Dewilde est d'ailleurs un homme pondéré et sensé, et il n'était en aucune façon prédisposé à "voir
une soucoupe volante."
D'ailleurs, c'est seulement lorsque l'appareil s'est envolé qu'il a pensé aux "soucoupes". Jusqu'alors,
il prenait la masse sombre pour un chariot chargé de foin, et les deux hommes pour des fraudeurs.
D'autre part, plus de dix personnes ont déclaré avoir vu, ce soir-là, aux environs de 20 h 30, soit
une "boule de feu", soit un "disque laissant échapper une traînée de feu" dans le ciel. Tous les témoignages concordent pour
affirmer que le disque se dirigeait vers Anzin. Or, c'est bien vers cette direction que M. Dewilde a vu s'éloigner cette chose
mystérieuse qui reposait sur la voie ferrée.
Faut-il alors supposer qu'il y a eu hallucination collective de gens qui ne se connaissaient pas et
ne se trouvaient pas ensemble à ce moment? Les uns bavardaient sur le pas de leur porte, les autres fermaient la fenêtre de
leur chambre, certains, enfin, rentraient chez eux.
Dernier point à éclaircir: qui étaient ces "petits hommes". Dans sa déclaration, M. Dewilde dit qu'ils
ne dépassaient pas un mètre. Il pensa d'abord qu'ils s'agissait d'enfants, puis de "fraudeurs portant un lourd fardeau." Enfin,
il aperçut qu'une "espèce de scaphandre" les recouvrait.
Tout cela est-il invraisemblable? Auparavant, il est bon de préciser que 1°) la scène ne dura pas trente
secondes; 2°) la nuit de vendredi à samedi était fort obscure; 3°) le vent soufflait avec force.
M. Dewilde n'eut donc pas le temps "d'examiner" les individus. Il aperçu des ombres et sa lampe lui
permit de constater qu'elles étaient revêtues d'un habit spécial.
Mais les aviateurs ne sont-ils pas munis, eux aussi, d'une combinaison ample et d'un casque spécial
leur permettant d'affronter les hautes altitudes? Des hommes, de taille moyenne, courbés pour ne pas être vus, ne peuvent-ils
pas paraître comme de "petits hommes" d'autant que l'ampleur de leur combinaison les rapetisse encore?
Ces suppositions plausibles que la police émet autorisent à croire en la sincérité du témoin.
MICHEL DUFOREST
=====
EXAMUN DES LIEUS DE L'ATERRISSAGE
Près de la voie, un officier attire l'attention de tous : - Venez
voir ici ! Il y a un creux, une sorte de cuvette sur une longueur d'au moins 6 m, il y a également des traces sur le
travers du ballast et des entailles sur les traverses des rails.
Comme Gouchet, ils prennent l'histoire au sérieux. Le Lundi 13 Septembre, tous trois se rendent à nouveau
sur les lieux pour tenter d'éclaircir le mystère.
La 1ère hypothèse envisagée est celle d'un hélicoptère clandestin faisant de la contrebande. Elle est
cependant rejetée, à la vu des fils télégraphiques empêchant tout atterrissage sur le lieu.
On examine alors mètre par mètre le terrain contigu à la voie ferrée ou les 2 êtres auraient pu laisser
des empreintes de leurs pas. Aucune empreinte n'est trouvée, mais le terrain, dur, y semble peu propice.
Sur la voie ferrée, 3 traverses de bois portent les mêmes marques, fraîches et propres, 5 enfoncements
de 4 cm2 disposés de manière symétrique. Elles correspondent à un poids de 30 t environ selon l'estimation des
ingénieurs des chemins de fer qui sont consultés.
De plus, les pierres du balast sont devenues friables comme si on les avait calcinées à haute température.
Par ailleurs, l'enquête révèle plusieurs témoins dans les environs qui confirment le passage de l'ovni ce soir-là dans le
ciel de la région.
Les enquêteurs civils (dont Marc Thirouin) qui étudient le cas Dewilde coopérèrent de très près avec la police locale, mais il y a aussi d'autres
personnes sur les lieux, notamment des représentants de la police de l'air venus de Paris. Quand on procède à une enquête
concernant les pierres trouvées calcinées à l'endroit où Dewilde a vu la soucoupe, il s'avére que la police elle-même ne peut
obtenir de renseignements sur les résultats de ces analyses. Le chef de la police locale déclare : L'organisme officiel
qui travaille en liaison avec la police de l'air appartient au ministère de la Défense nationale. Le seul nom de ce ministère
exclut quelque communication que ce soit.
Par la suite Dewilde souffre de coliques et d'une perte de souffle. Son chien
restera désormais nerveux, jusqu'à sa mort 6 mois plus tard.
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Autres phénomènes très importants
2 ou 3 jours plus tard, on découvrira 3 vaches mortes dans une pâture. Une autopsie révèlera
que les bêtes étaient évidées de leur sang (comme dans la plupart des cas de mutilation de bétail).
Une semaine plus tard, un agriculteur rencontrera une créature identique et sera immobilisé
de la même manière près de Cenon (Gironde). Ce sont les également vraissemblablement les mêmes créatures que, le 26 septembre,
Lucette Leboeuf observera.

JOURNAL "LE PROVENCAL":
26 SEPTEMBRE 1954, CHABEUIL, DROME:
UNE SOUCOUPE VOLANTE A CHABEUIL (Drôme)
"Le Martien ressemblait à un gosse enfermé dans un sac de cellophane et je l'ai vu comme je vous vois"
affirme Mme Leboeuf, qui a du s'aliter avec 39° de fièvre
Valence (C.P.).
- J'ai vu, monsieur, comme je vous vois, l'homme de la soucoupe volante de Chabeuil.
Et Mme Leboeuf, de Valence, encore tremblante, de nous conduire à ce village. Dans un champ en partie
de maïs, en partie de luzerne, et bordé d'un côté par une haie d'acacias, d'un chemin à l'autre:
- Dimanche après-midi, je me trouvais dans le chemin, je ramassais des mures dans la haie. Soudain,
mon chien se mit à aboyer. Je me retournais et vis l'animal, le poil hérissé, à l'arrêt devant ce qui me semblait être un
épouvantail.
"L'épouvantail s'avance vers moi"...
"Je me dirigeais vers le chien pour l'empêcher d'aboyer. C'est alors que "l'épouvantail" s'avance vers
moi. C'était un petit être; il ne mesurait guère plus d'un mètre. J'avais l'impression que c'était un gosse enfermé dans un
sac en cellophane. Ce qui m'a frappé, c'est sa figure très humaine...
"... et disparait dans le champ de maïs"
"Mais la frayeur s'est emparée de moi. J'ai hurlé et je me suis empressée de me jeter dans la haie.
Je ne sais combien de temps j'y suis restée. De là, je voyais le maïs, mais il n'y avait plus personne.
"Puis un engin circulaire de trois mètres de diamètre environ, épais de 50 centimètres, a décollé de
derrière le maïs.
Le bruit d'une toupie
"L'engin s'est envolé d'abord en biais, il n'allait pas vite, il faisait le bruit d'une toupie qui
ronfle et on entendait aussi un sifflement. L'engin est passé ensuite de la position horizontale à la position verticale.
Il est alors monté tout droit à une vitesse vertigineuse.
"Des passants sont passés m'ont vu dans la haie, se sont inquiétés de ma pâleur. Remise un peu de ma
frayeur, je leur ai raconté ce que j'avais vu et je les ai conduit à l'endroit d'où j'avais vu décoller la soucoupe volante.
"Comme vous pouvez le constater, il y a sur le sol une "empreinte circulaire" bien visible."
Constatations troublantes
Effectivement, nous avons fait sur les lieux diverses constatations troublantes: sept pieds de maïs
étaient couchés; l'herbe entre le maïs et les acacias était foulée; des petits pieds d'aubépine avaient été brisés; une branche
d'acacia même était cassée, comme si elle avait reçu un choc de haut en bas. Bref, l'on peut très bien imaginer qu'un engin
circulaire s'est posé là d'après l'aspect général des trous.
Par contre nous n'avons trouvé aucun débris, aucune herbe, maïs ou acacia brûlé.
39° de fièvre
Nous avons interrogé des habitants du village. Les uns ont entendu les aboiements sinistres du chien;
d'autres ont perçu un sifflement "bien différent de celui d'un avion à réaction"; d'autres, enfin, ont vu une soucoupe volante
sur Chabreuil. Tout ceci à des heures qui concordent parfaitement avec le récit de Mme Leboeuf.
Celle-ci, après vingt-quatre heures passées au lit avec 39 degrés de fièvre, regrette sa frayeur.
- Ah! Si je n'avais pas eu aussi peur, j'aurais peut-être su qui c'était!
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En 1954, et dans les années qui suivirent, l'Affaire Dewilde
défraya la chronique des journaux du monde entier : Allan Hynek lui-même vint en France pour rencontrer l'ouvrier métallurgiste
qui disait avoir vu « des choses extraordinaires » sur une voie ferrée, à Quarouble, dans le nord de la France : en effet,
Marius Dewilde possédait une preuve matérielle à sa déclaration, un mystérieux objet qui, visiblement, intéressait toutes
les polices, la Police de l'Air notamment.
Un mois plus tard, après bien des tracas que M. Dewilde rapporte dans ce livre, un deuxième
atterrissage a lieu au même endroit : cette fois, Dewilde et son fils montent à bord de l'engin, et Dewilde obtient une seconde
preuve matérielle qu'il détient toujours. Or, durant presque trente ans, Marius Dewilde semble avoir été contraint au silence.
Puis, en décembre 1979, il téléphone à l'ufologue Jimmy Guieu pour lui dire : « J'ai des révélations extraordinaires à vous
livrer, j'habite Tours et ne peux me déplacer ».
Source: http://www.chucara.com/livres/102/descrip.htm
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“Deux
créatures comme je n’en n’avais jamais vu auparavant se trouvaient à quelques mètres de moi... Celle qui était
la plus proche se tourna vers moi. La lumière de la lampe se réfléchit sur du verre ou du métal à l’endroit où devait
se trouver sa tête. J’avais vraiment l’impression que sa tête était enfermée dans un casque de pilote. En fait,
les deux créatures portaient une combinaison d’une seule pièce comme en portent les plongeurs. Ils étaient de très petites
taille, probablement inférieure à 1m, mais ils avaient des pieds très larges et le casque qui me paraissait protéger leur
“tête” semblait énorme. Je pouvais voir leurs jambes, petites proportionnellement à leur hauteur, mais d’un
autre côté je ne voyais pas de bras. Je ne sais même pas s’ils en avaient”.
Monsieur Marius Dewilde |

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